Phenomenal Wrestling Federation
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 Main Event: Robin Colk Vs Craig Simmons

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MessageSujet: Main Event: Robin Colk Vs Craig Simmons   Main Event: Robin Colk Vs Craig Simmons Icon_minitimeDim 3 Déc 2006 - 17:51

C'est ici que Robin Colk et Craig Simmons feront leurs 4 rp respectif. Étant l'arbitre du match, si Hans-Jakob Rayer veut parler, c'est ici qu'il le fera!

Vous avez jusqu'au 21 décembre 2006 11h59 (heure du québec) pour faire vos rp!

Bonne Chance
Sean Martin
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Robin Colk

Robin Colk


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MessageSujet: Re: Main Event: Robin Colk Vs Craig Simmons   Main Event: Robin Colk Vs Craig Simmons Icon_minitimeMar 5 Déc 2006 - 18:44

Alors que nous sommes projeté dans un énorme château de Paris, on peut y voir de ravissantes peintures et de magnifiques sculptures. Enfin, elle est vraiment décorée digne d'une personne d'une rare richesse. Le caméra-man de la Phenomenal Wrestling Federation avance d'un pas rapide vers le font du palais et voilà une grande salle innondée de gens regardant tous vers la même direction. Ils semblent attendre l'arrivée de quelqu'un. La plupart profite du moment d'attente pour se chuchotter des choses à l'oreille ou prendre une simple gorgée de champagne. C'est à ce moment que l'un des hommes les plus célèbres de France fit son entrée sur scène en saluant les personnes présentes. Il serra la main de certains et même rendit une fleur à une jolie dame de la première rangée. C'était un homme qui paressait vraiment bien. Toujours bien coiffé et bien vêtu, portant son ''smoking blanc'' qui le rendait très séduisant devant les femmes qui l'admiraient tant. Il leva les bras dans les airs, aillant toujours le sourire aux lèves. Les personnes dans la salle se turent aussitôt.

L'homme: C'est moi Colk. Oui, Robin Colk! Je vois qu'il y a plusieurs caméras et ça me fait plaisir de vous acceuillir dans mon domaine privé mes chers amis. Je vous ai invité ici aujourd'hui afin de fêter mes débuts à la Phenomenal Wrestling Federation. Et oui, j'aurai mon tout premier match dans moins de deux semaines. Cependant, avant de parler de mon futur dans la fédération, plusieurs ici ne venant pas du continent de l'Europe ne connaissent que très peu ''Le Grand Français''. Donc laissez-moi vous raconter un peu ma vie excessivement glorieuse dont je suis si fier.

La salle est soudainement plongée dans l'obcurité et un projecteur de lumières est visé sur Robin Colk qu'on surnomme aussi ''Le Charmeur de Femmes''. Un homme plutôt massif, possiblement l'un de ces gardes du corp lui apporte une chaise digne d'un roi, orné d'or, sur laquelle il s'assit d'un mouvement honoré.

Colk: Pour ceux qui se demandent comment j'ai fait pour me procuré cet extraordinaire château, ces bijoux à profusion, ces voitures de luxes, c'est parce que je suis le fils d'une famille multi-milliardaire. Malheureusement, mon père et ma mère ont été assissiné lorsque j'étais jeune et je suis devenu le seul héritié de toute cette richesse. Je vous jure que si je retrouverais un jour le crétin qui a tué mes parents, il goûterait à mon poing plus qu'une fois. Peu de temps après, j'ai fondé ma propre compagnie de bijoux et j'ai continué à amasser l'argent que j'avais tout d'abord reçu. Maintenant, on me pose la question depuis des semaines: Qu'est-ce qu'un homme aussi beau, intelligent et discipliné va faire dans un monde rempli d'hommes impurs, paresseux, enfin, tous les défauts du monde. Je venais de sortir de ma mère et je disais déjà ''bonjour''. J'avais deux mois et je marchais déjà sur mes pieds. Je suis né pour être l'un des grands de cette terre. Je suis né pour être supérieur à tous les autres et ce sera une autre façon de le prouver à la Phenomenal Wrestling Federation.

Les lumières se ralument soudainement et Robin Colk se lève au même moment. Il profite des quelques secondes d'attentes pour ajuster sa boucle et reprend la parole.

Colk: Oui, ma carrière dans le monde de la lutte professionnelle débutera dans très peu de temps et déjà je suis dans le combat principal, en remplacement à un certain Messiah. Écoutez, je n'ai pas de menteries à vous faire, je n'affronte pas n'importe qui. On m'a dit que Craig Simmons avait accompli beaucoup dans le monde de la lutte, mais est-ce que cela nuir à ma préparation? Absolument pas! Peu importe le sport, il ne faut pas se préoccuper en premier de qui on affronte, il faut d'abord penser à nous même et se préparer afin d'être en mesure de se défendre dans l'arène et Simmons, je serai prêt. Comme je suis nouveau dans la ''business'', tu vas entrer sur le plateau en tentant de m'impressionner. Me relatant un après l'autre chacun de tes accomplissements, mais malheureusement, ce n'est pas de cette manière que tu sauras me surprendre. J'en ai vu trop se faire aller le bec pour finalement s'écrouler comme un pauvre innocent.

Un homme étant écrasé dans la foule, pose soudainement une question qui semblait plutôt comme un cri incompréhensible pour Robin Colk. Le grand français lui demande de répéter.

L'homme (tentant de voir en avant de lui) : Avez-vous un but que ce soit à court ou long terme?

Colk: À court terme, ce serait simplement de m'établir dans la fédération comme étant un élément important et à long terme, devenir champion poids-lourd de la Phenomenal Wrestling Federation, rien d'autre que cela.

Le silence s'empart de de la salle, alors qu'un vieil homme, lève son verre de champagne.

Vieil homme: S'il-vous-plaît, un toast à la future légende de la Phenomenal Wrestling Federation!

Tous les gens ensemble: À la future légende de la Phenomenal Wrestling Federation!

Colk (Avec le sourire) : Vous ne serez pas deçu et sur cela, que la fête COMMENCE!

Un thème musical résonne dans la salle et les gens se mettent à danser. Robin Colk descend les marches et va rejoindre ces amis afin de discuter de tout et de rien.
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Craig Simmons
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MessageSujet: Ridi, Paglaccio! (1)   Main Event: Robin Colk Vs Craig Simmons Icon_minitimeMar 19 Déc 2006 - 1:37

(Les murs bourgognes reflètent doucement dans un reflet sombre et discret la lumière qui émane des diverses lampes suspendues par dizaine au plafond. La peinture, dans une couche uniforme et lisse donne une atmosphère feutrée au lieu, alors que les abat-jour, couleur rouge vin dirige le flot jaunâtre très légèrement orangé vers les tables nacrées. Les murs ne sont cependant pas uniquement faits de peinture. En effet, comme suite à une séparation pratiquement alchimique, une rainure de bois foncé dont le nœud de l’écorce ressort par un vernissage répété avec de la cire à patiner laisse place à des planches qui dans les mêmes teintes profondes se fondent dans le plancher. Chaque planchette, d’une longueur approximative de six centimètre, s’emboîte à ses voisines de manière très naturelle, les proportions étant correctement calculées et les clous dissimulés sous la cire à patiner. Les ondes lumineuses sont retenues, comme il a été dit plus tôt, par un abat-jour couleur sang à l’intérieur d’un blanc cassé légèrement velouté qui estompe la force de la lumière et garde secret les gens qui sont présents à ces tables. Celles-ci, dont nous supposons la couleur comme semblable à celle des planches clouées aux murs présente une verdâtre, d’une couleur suave et envoûtante, qui superpose une autre nappe de couleur blanche, les deux étant désaxées par soucis esthétique. Les couverts sont disposés de manière conventionnelle, très conservatrice même, car l’audace est rarement de mise dans les restaurants des milieux moyens, là où les habitants ne sont pas friands de la cuisine dire «fusion» et de tout le «glamour» des hommes de prétendue classe. Deux assiettes, probablement faites de faïence ou d’une quelconque matière céramique qui s’y apparente, gisent immaculées, et deux coupes de vins bien pleines les bordent, avec quelques ustensiles semblant trop nombreux pour les deux seules chaises qui sont adossées à la table. Le liquide bourgogne est habité des palpitations physiques de la table, se laissant parfois embrouiller d’une indicible écume ou à d’autres moments brandissant un flot microscopique dans des ondes de choc perpétuelles. Plus loin dans la salle est posé un piano, sur une moquette de couleur vert forêt, pour fermer l’endroit et empêcher la marée des paroles de s’en échapper. Personne n’est assis à la pièce de chêne mal entretenue, cependant. Le banc est bien encastré là où il devrait être, et aucune marque n’est visible sur le tapis, qui pourrait nous laisser entendre que quelqu’un y était assis récemment. Un peu plus loin, un groupement assez bruyant d’individus est installé. Deux tables ont été collées pour l’occasion, ce qui laisse place à neuf individus des deux sexes, qui s’esclaffent, goguenards, à la prononciation de divers propos. Plus loin, un bar à pain est installé, où les gens sont dans la possibilité de faire cuire avec diverses garnitures un nombre impressionnant de marques de pains commerciaux. Les jeunes ont une allure assez conviviale, par le fait qu’ils sont eux-mêmes et qu’ils ne se cachent donc pas derrière des faux semblants. L’un des plus bruyant, un jeune homme près d’une vingtaine d’années et à l’ample tignasse blonde, bascule la tête vers l’arrière avec un rire saccadé et tonitruant, la bouche grande ouverte et un sourire naïf et enfantin illuminant son visage. Devant lui, une personne au très grand gabarit avec une petite barbichette, assez courte, qui avec son visage rond, ses yeux bruns et son volume exceptionnel lui donne l’air très amical. Sa voix est très grave, très profonde, et parfois même il sort une phrase en allemand sur un ton légèrement musical, ce qui provoque par moments d’autres crises de fous rires. À côté de lui se tient une personne de beaucoup plus petit calibre, ses épaules frêles agitées frénétiquement et le corps penché par en avant, incapable de s’arrêter de rire de manière plus que comique, ce qui engendre l’hilarité générale dans ce joyeux groupement. Derrière un, un foyer rend le tout familial, comme une toute nouvelle cène, où la franche camaraderie serait reine. Face à lui un homme à qui la barbichette donne l’allure d’une chèvre conte diverses histoires drôles, histoire d’amuser la galerie. Seule une personne ne semble pas se fondre dans ce tableau, à l’autre bout de la table. Il a les cheveux noirs courts et un visage légèrement rond, pas trop, un gabarit axé sur la profondeur plutôt que sur la largeur. Il ne semble pas prendre plaisir, mais plutôt songeur et taciturne, l’allure légèrement mélancolique, que ses vêtements démodés pourraient très bien expliquer. À côté de lui, un jeune homme à la chevelure très longue, comme de nombreux amateurs de métal. Se léchant un doigt pour ensuite le passer sur un de ses mamelons, il échange diverses palabres avec le garçon au petit gabarit, qui lui répond, le faisait rire aux grands éclats et qui secoue la chevelure éparpillée par sa légèreté et son passage dans l’air. À côté de lui, une personne qui a l’air légèrement immature, mais très capable au niveau physique, essaie d’attirer le regarde de l’homme à la chevelure blonde, occupé avec une personne qui semble être sa blonde. Visiblement frustré qu’on ne lui accorde aucune attention, il se retourne vers l’homme au visage de vieux bouc pour lui raconter une histoire quelconque, son chandail légèrement serré découvrant la musculature de ses bras entraînés. La blonde du jeune homme à la chevelure blonde semble greffée à lui par les lèvres, ses longs cheveux bruns descendant en cascades légèrement ondulés sur un cou surchargé de colliers faits à la main. À la seule autre table occupée de la salle, près du foyer et du piano à la fois, Craig Simmons est accoudé à une table, regardant devant lui une personne invisible à la caméra. Ce premier vêt un costume composé d’un pantalon noirâtre, charbon d’une certaine manière, d’une chemise blanc cassé et d’un veston parsemé de très fines rayures de même couleur, pour aller chercher les teintes de ce qui couvre avec quelques difficultés son torse massif. Ses jambes croisés désaxent le corps sur le côté de la table, et le corps sur deux plans différents, il s’adresse à la personne invisible à la caméra.)

Craig Simmons (d’une voix assez douce) : Alors, princesse, le voyage s’est bien passé?

(La caméra pivote alors pour montrer Rayer, qui porte un tricot de couleur bourgogne, légèrement plus clair que celui sur les murs, mais dont quelques inscriptions de couleur sombre échappent à la caméra sourit légèrement, dans une parade feutrée qui rappelle l’ambiance générale. C’était donc Rayer qui tournait la tête aux commentaires et paroles grasses prononcées en Allemand. Fixant Craig Simmons dans els yeux, il lui répond sans trop attendre, la voix légèrement enrouée, comme s’il se sortait d’un assez mauvais rhume, ou alors qu’il le commençait, le temps seul le dira.)


Rayer (lentement, d’une voix faussement sensuelle) : Bien sûr, minoune. J’ai même été excessivement heureux de recevoir ton invitation. Mais qu’est-ce qui me vaut le bonheur, ou le malheur, je ne sais trop, de cette rencontre?

Craig Simmons (amusé, reprenant une voix sensuelle) : Tu sais bien que je ne puis me passer de toi assez longtemps, mignonne. Chaque moment passé loin de toi est comme un million de coups de couteau plantés dans le dos…(Clignant des yeux de manière purement artificielle, le géant Simmons ne peut retenir un large sourire, barrant sa mâchoire du mince trait de ses lèvres, avant qu’il ne reprenne de sa voix forte, à la fois creuse et vibrante) Tu sais très bien pourquoi je t’ai attiré jusque dans mes filets, princesse. Mais je crois que ça peut bien attendre après le souper, non? Pour l’instant, je préfère que l’on pousse sur un sujet un peu moins sérieux, du genre…

(À l’instant où il allait terminer sa phrase, l’homme longiligne, aux cheveux bruns au niveau des épaules, détourne son attention, qu’il portait auparavant au jeune homme frêle et à l’homme de fort calibre au côté de ce dernier, pour lâcher sur un ton joyeux et faussement offensé un « J’te pisse dans l’cul, ch’uis pas une machine! », provoquant à nouveau l’hilarité générale. Distrait par ce mouvement d’humeur à la table éloignée où festoyaient la clientèle estudiantine, Craig revient à son interlocuteur teuton, afin de terminer cette phrase commencée plus tôt.)

Craig Simmons (l’ombre d’un sourire au visage) : L’homme au chevreuil.

[color=yellow]Rayer (les traits tirés pas la fatigue, ce qui laisse pressentir que son rhume se termine) : Je suis déjà enrhumé, est-ce que tu veux me donner la nausée en même temps? Tu ne penses pas que ça va déjà assez mal? J’ai des procédures judiciaires en quantité, surtout un petit gros d’acadien qui vient de porter plainte pour voie de fait ayant causée des lésions corporelles. Mais bon, si tu y tiens. Par contre, je n’ai pas du tout pris le temps d’écouter son dernier exposé, j’avais des cadeaux de Noël à acheter, alors l’homme orignal n’était pas ma priorité, vois-tu? Peux-tu donc me faire un rapide résumé de la situation?
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Craig Simmons
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MessageSujet: Ridi, Paglaccio! (2)   Main Event: Robin Colk Vs Craig Simmons Icon_minitimeMar 19 Déc 2006 - 1:42

(Il fait un signe de la main droit en direction de Craig Simmons, avec un suave mouvement du poignet, en prenant une gorgée au verre de vin qui est devant lui. Il le déguste très lentement, puis écoute les paroles en Allemand qui fusent de l’autre côté de la salle, énoncées avec mélodie par l’homme de forte mesure)

Rayer (horripilé) : Je ne sais pas ce qui me retient d’appeler Till. Il serait ravi d’entendre qu’on détruit ses textes partout dans le monde… Enfin bon. Je suppose que ce n’est pas tout le monde qui… enfin.

Craig (modéré) : Laisse donc Till et le gars tranquille. Il fait peut être pas exprès. Pour faire court, le chevreuil, c’est un petit riche qui manque tant de vie sociale qu’il ressent le besoin de rassembler des gens avec aussi peu de vie sociale que lui afin de faire semblant de s’amuser et de célébrer une prétendue entrée fracassante et révolutionnaire dans le monde de la lutte…quoique le monde de la lutte ait un peu changé, maintenant, et tu le sais. On ne trouve plus les grands d’avant, et aujourd’hui, si ce n’était pas des survivants comme nous, n’importe quel petit newcomer pourrait venir et se prendre pour le prochain Kodok. Enfin; on parle d’un gars coiffé comme un vieux film de James Bond et qui a l’air d’avoir un de ses chandeliers en or profondément enfoncé dans le cul, qui se croit une des personnes les plus célèbres de France, même si toi, qui connaît le gratin européen, tu n’en as jamais entendu parler. Un gars qui est resté oisif pendant des années et qui croit être de mon niveau, simplement parce qu’il a obtenu une place dans un main event, place qu’il n’a mérité, soit dit en passant, que parce qu’il y avait un trou à boucher après le départ du Allah wannabe de la PWF. Comme je disais, malgré le fait que je sois un des meilleurs techniciens de la lutte contemporaine et sans doute l’homme le plus fort de la fédération, un lutteur qui a élevé son talent au travers d’années d’efforts, d’entraînement, de retombées et d’efforts, à nouveau, il croit pouvoir me battre, se basant probablement sur l’idée d’un talent très relatif, n’ayant jamais été testé à la PWF. Quant à lui, eh bien, même sa fortune, il n’a pas travaillé pour. Il a une idée très relative de l’effort, ne comprend manifestement pas que son talent est en fait relié à son portefeuille, la fédération lui ayant ouvert les portes afin d’avoir un nouveau bailleur de fonds et les femmes lui tombant dans les bras étant très enclines à se laisser remplir par un gars aussi naïf, quétaine et imbécile pour peu qu’il achète leur corps avec quelques millions de dollars autour du cou et sur les doigts. C’est assez pathétique de voir qu’un gars comme lui vient parler du monde de la lutte, duquel je me suis sorti avec des jambes cassées, une paralysie temporaire et une nuque en mauvais état, trois blessures heureusement guéries maintenant, comme étant un milieu bourré de paresseux.

(Allongeant un bras large à son devant, sa main gauche saisissait en des doigts courts et larges sa coupe, où il prit une lente, mais petite gorgée, prenant bien le temps de déguster le suc des raisins italiens enfermés dans la bouteille de Chianti, et regarde l’allemand avec un air un peu provocateur.)

Craig (goguenard) : Et si ça peut d’intéresser, il parle aussi de la lutte comme d’un monde rempli d’impurs…toi compris.

Rayer (légèrement gêné par le groupe qui s’esclaffe à répétition près de lui, mais s’enflamme aux derniers propos de Craig Simmons pour faire ressortir le dictateur qui sommeille en lui) : Qu’est-ce qu’il peut bien tenter de comprendre de la vision des impurs? Je crois qu’il est le phénomène le plus absurde de la création divine – même si je la réprouve complètement. Ce qui lui fait peur, à lui, ce sont les pauvres parce qu’il n’a jamais eu à se frotter à eux et que ses traditions familiales issues d’une bourgeoisie établie par la Révolution Française le mettent en garde, car il sait que le pouvoir est quelque chose de très éphémère et de très changeant, parce qu’il dépend de l’opinion générale. Il est seul dans son monde et se croit entouré d’amis, mais dès que son sort aura tourné et que les choses seront rentrées dans leur ordre réel, soit par le processus de sélection naturelle où l’argent n’a rien à faire. Bien sûr, il peut encore dire que j’ai bien de l’argent, mais j’ai dû le gagner par l’effort, la discipline et le talent. Je ne me suis pas simplement incrusté dans une élite plus forte que moi en me sentant fort de cet exploit que m’a fortune m’a permis. NON! J’ai dû faire des heures d’entraînements, d’étirements pour ainsi établir une suprématie. Et les gens desquels je m’entoure ne sont pas issus d’un seul niveau social. Je méprise les forts comme les faibles s’ils ne sont pas purs. Lui, sa pureté se calcule avec des mesures d’ordre monétaire, ce qui est inadmissible. Mais bientôt, il ne sera plus qu’une personne d’un lointain passé, parce qu’une fois brisé, il ne pourra plus lutter contre nous : à moins qu’il te demande de le soigner…

La pureté ne se mesure pas, sinon par le QP que j’ai moi-même établi, et il ne pourra pas me l’enlever. Et par le fait de supposer que c’est quelque chose qui ne tient pas la route, je pourrais lui dire que ce genre de régime a très souvent fait ses preuves et qu’il est à la base du capitalisme crasse où il s’est enfoncé de manière hérétique et abusée. Les critères principaux lui sont manquants, et son argent ne pourra jamais rattraper les générations salies qui s’allongent derrière lui et qui détruisent progressivement ses veines, chose que je pourrai tenter, disons… d’influencer en tant qu’arbitre désigné pour votre match. Je pourrais de ce fait cligner des yeux à un mauvais moment, histoire de forcer les choses et de… laisser libre cours à l’élimination naturelle. Mais ne fais pas comme si je prenais pour toi, c’est comme un moindre mal. Je préfère encore un Québécois qui a une possibilité de parler un Allemand compréhensible, un peu comme ces énergumènes à la mine étrange (il pointe le jeune homme aux cheveux longs qui se lèche sensuellement les lèvres en regardant le garçon à la carrure fragile), à ce Français trop borné pour voir qu’il y a autre chose derrière les murs de son château et à son monde de dentelle plein de préjugés qui l’empêchent de voir clairement, avec sa perfidie véhiculée par des valeurs foncières qui lui font croire que tout s’achète. Malheureusement, je ne fais pas attention à la valeur des gens. De toute manière, ce sont ceux qui ont le plus d’argent qui valent le moins, le plus souvent. Je sais pertinemment que LUI ne voudra jamais comprendre qu’il a un supérieur racial, alors autant l’éliminer d’emblée, ce qui me laissera à d’autres pensées de bien plus grande importance.


(Roulant des yeux alors que l’homme avec qui il partageait un repas prononçait son sempiternel chant de guerre, ode et éloge à la culture de l’Allemagne d’entre-deux-guerres, refuge de la haine dans un engoncement d’impuissance et de misère mixées dans un climat d’humiliation, Rayer regardait encore une fois les jeunes s’amuser dans un coin. Leur réactions, joyeuses, spontanées et festives, étaient tout le contraire de ce que les invités de certains faisaient, agissant comme de joyeux automates. Ces jeunes-ci, quant à eux, ne se cachaient même pas derrière le refuge habituel d’une personna, ils étaient simplement eux. Reportant son attention au regard du germanique enflammé, son attention n’avait pas été accaparée par autre chose que leur conversation.)

Craig (sérieux) : J’espère bien qu’il ne s’agit pas d’un parti pris pour moi, Rayer. Il n’est pas question que je commence à tricher, surtout après une si grande série de matchs à encaisser victoire sur victoire sur victoire avec une petite défaite ça et là, et surtout pas pour un adversaire aussi peu important. Franchement, tu crois vraiment que je tricherais pour…pour…ça? Pour un gars qui croit avoir des amis et du pouvoir parce qu’il a réussi à enligner dans une salle quelques centaines de plottes à cash qui ont fait semblant de le trouver sympathique, posant une question ou un autre, portant un toast avec une grandiloquence triste dans sa simplicité pathétique et se mettant à danser sur un ordre précis, pour un gars qui se croit fort en utilisant des techniques théâtrales de bases, comme le fait de s’éclairer seul d’un projecteur, et qui ne trouve rien de mieux, non plus, à faire que de raconter les aléas d’une vie aussi passionnante que celle de Maria Chapdelaine? Le gars croit même être capable de t’arracher ton titre mondial, se définissant déjà, comme je l’ai dit, comme étant né pour être supérieur. À preuve, selon lui, ses parents l’auraient vu marcher des les premiers mois. Tu peux croire à une niaiserie comme ça?

Serveuse (Se dirigeant avec une pile impressionnante d’assiettes fraîchement lavées attendant de reprendre leur place auprès du bar à pain; son insigne indique le nom Catherine) : Hein? Bin voyons donc! Un bébé, ça peut même pas marcher! Tout le monde sait ça.

Craig (calme) : Catou a raison. N’importe quel cours de base en développement de l’enfant, un cours qu’on peut pogner même dans un petit cégep perdu au fin fond de la campagne sait qu’un bébé a pas les muscles assez forts pour marcher avant 10 mois, et ce, habituellement, en se tenant aux objets, et encore, pour quelques minutes! À deux mois, un bébé ne peut même pas s’asseoir, ni même garder sa nuque élevée plus longtemps qu’une dizaine de secondes…

Rayer (exaspéré par les paroles dernièrement prononcées par Craig) : Ses parents devaient avoir pris des substances louches qu’ils avaient payé avec leur montagne d’argent, ou bien leur argent leur est trop monté à la tête et ils ont perdu toute notion du temps : toutes les voies sont envisageables. Et je n’appelle pas ça tricher, ce que je te propose de faire. J’appelle tout simplement ça remettre les choses en place. Selon lui, le darwinisme le met en avant de tout le monde, mais il y a un autre ordre où il est loin d’être supérieur, parce qu’il tente de combler ses vices avec de l’argent. Sa prétendue supériorité, il l’acquiert en faisant faire des bijoux grâce à des petits noirs africains sous-payés qui travaillent dans les mines de diamant en Afrique du Sud… finalement, sais-tu, c’est un gars assez sensé. Mais il ne devrait pas se proclamer d’emblée le meilleur de la ligue, surtout avec moi dans les parages. On appelle ça marcher sur la corde raide, et je le lui déconseille fortement, sinon mes principes vont lui rentrer dans le corps plus rapidement qu’il le pense. Parce que si il OSE se proclamer presque d’emblée le champion, ce qu’il dit être un objectif à long terme – c’est drôle tout de même qu’il le considère comme envisageable – pourrait s’éterniser si je décide de conserver jalousement mon titre, ce qui risque d’arriver, et sûrement même. Parce que si je suis le maître actuel de la ligue, je suis aussi le maître de votre prochain match, car il est impossible de m’expulser, et il en faudra beaucoup plus que sur les autres arbitres pour que je m’écroule, et avant de m’écrouler, j’aurai amplement le temps d’évacuer l’un de vous deux si le cas se présente, ce que je ne manquerai pas de faire. Mais bon… je ne peux aucunement vérifier tous ses faits de vie, ou plutôt je le pourrais mais ça serait dilapider de l’argent de manière inutile, alors je préfère qu’il reste un inconnu à mes yeux. Je n’ai pas trop le cœur à rire dans l’immédiat. De toute manière, tu n’avais pas dit qu’il n’était pas assez digne pour que tu perdes ta salive sur son compte?

(Rayer se penche légèrement pour dire ces derniers mots à Craig, pis regarde la bande amicale dans le fond avec la dénommée Catherine qui vient les voir et s’esclaffe avec eux : elle semble les connaître. Rayer sourit à les voir puis se retourne vers Craig en buvant une autre gorgée de Chianti, vidant du fait sa coupe d’un coup, puis l’avalant avec quelques difficultés, comme si le vin légèrement corsé avait de la misère à passer.)
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Craig Simmons
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MessageSujet: Ridi, Paglaccio! (3)   Main Event: Robin Colk Vs Craig Simmons Icon_minitimeMar 19 Déc 2006 - 1:54

Craig (indifférent, devant des mots entendus et réentendus au fil des mois) : Modère, Rayer, c’est du vin, pas du jus. Et pour ce qui est de gaspiller ma salive, il y a une grosse différence entre le fait de la gaspiller pour lui parler directement, chose qu’il ne mérite absolument pas, et l’utiliser pour rire de lui, ce qui est crissement plus plaisant et beaucoup plus facile. Il avait peur de me voir lui lancer mes faits d’armes les uns après les autres, mais aucune crainte; non seulement ne mérite-t’il pas que je les lui livre, mais de plus, je ne compte pas l’impressionner et lui montrer ma supériorité en lui garrochant mon passé à la gueule, chose que lui a faite en déballant devant une foule son vécu comme s’il voulait faire un coming out, parce que ce serait quelque chose de très relatif. Soit dit en passant, c’est plutôt comique de voir un gars qui n’a jamais été dans le monde de la lutte professionnelle dire qu’il en a vu dans le domaine beaucoup jaser pour ensuite se casser la gueule. Bref, oui, j’ai une série de titres en main, et des victoires qu’il pourrait même pas oser rêver avoir, mais ça ne prouverait pas que je peux encore livrer la marchandise. Simplement que j’ai de l’expérience. Et cette expérience, ainsi que mon potentiel encore riche, ma force physique, mon talent et ma technicité, tout ça, je ne lui en parlerai pas. Je les lui montrerai dans le ring, à grands coups de poing, de pied, de coudes et de genoux, avec de grandes prises qui m’ont gagné le respect de la foule, avec une volonté qui ne s’est jamais, mais jamais effacée malgré tout ce que j’ai pu vivre. Comme ça, il verra, alors qu’il s’écrasera sur le plancher comme un pauvre innocent, malgré une préparation dont je ne peux que douter qu’elle soit aussi profonde et disciplinée que la mienne, d’autant plus qu’il dit ne pas se préoccuper de la personne qu’il affronte, alors que moi, mon entraînement est toujours adapté à la personne que j’affronte, comme n’importe quel lutteur exerçant son métier à peu près intelligemment. Il verra bien à ce moment là que sa prétendue supériorité est aussi présente que le talent de Stephen Hawking pour le breakdance. Il verra qu’il n’a aucune petite putain de raison d’être fier de sa « vie excessivement glorieuse ». Il verra que malgré tous les artifices dont il s’est entouré, il n’est qu’un sac de viande de chair et d’os qui tombera sur le sol avec un bruit mat lorsqu’il affrontera une volonté plus grande que la sienne.

(Prenant une nouvelle gorgée de Chianti, il grogne un peu alors que le liquide clair s’infiltre insidieusement dans sa gorge, sans attendre l’ordre de ses organes buccaux, forçant ainsi un péristaltisme involontaire. Fronçant les sourcils, il regarde à nouveau son collègue de travail, un petit sourire aux lèvres.)

Rayer (arrogant) : C’est pas toi qui va me dire comment je dois boire! Je suis Allemand, après tout. Nos bières sont beaucoup plus fortes que les vôtres et nous les buvons en plus grande quantité. Si tu prends la peine de simplement de pointer une fois à Amsterdam pour l’Oktober Fest, tu découvriras que nous sommes les rois de l’alcool à tous les niveaux. Nous, en Allemagne, on a pratiquement tous les droits parce que contrairement à vous, banals petits Américains, nous savons nous contrôler et prendre des bonnes choses avec considération et jugement (Rayer se verse une autre coupe de vin et dépose la bouteille maintenant vide sur le sol, où l’y attend un cimetière de vitre verdâtre.) Et tu ne devrais pas t’en faire avec Colk de toute façon (sa voix est assez pâteuse et avec son rhume, cela donne un effet assez étrange, en ajout à son accent Allemand, puisque la conversation se déroule en Français) parce que si il agit de la manière par laquelle il agit maintenant, c’est seulement parce qu’il est frustré sexuellement et qu’il croit qu’en s’enrobant d’amis qu’il a achetés avec son argent et de divers prostitués, sa vie sexuelle latente sera moins apparente. Et tu sais d’où il vient son problème? Il avait une relation avec ses parents crevés, et c’est pour ça qu’il veut avoir l’air fier, parce qu’il veut faire honneur à son nom mais qu’il est incapable d’avoir naturellement un enfant pour perpétuer la tradition, parce que l’amour qu’il entretenait avec sa mère a complètement détruit sa sexualité par le fait qu’il refuse de grandir. Ce n’est pas compliqué, si Freud était encore là, il se tirerait une balle.

Craig (souriant, alors qu’il finit sa coupe et que Catou accourt avec une nouvelle bouteille de vin, et un plateau, où elle dépose une demi-douzaine de bouteilles avant de repartir) : Laisse Freud et ma résistance à l’alcool tranquilles; Peu importe ce qui peut bien se passer dans la saloperie qui lui sert de tête, il reste un impuissant incapable de faire quoi que ce soit. Enfin, entrons dans un sujet plus sérieux; celui pour lequel on devait se voir…

Rayer (les joues rougies) : Et qui est?

Craig (Le regardant d’un regard confus, de laisser tomber un petit rire) : …m’en souviens plus.

Rayer (étouffé de rire et prenant une gorgée de Chianti, puis lichant la dernière goutte qui s’en échappe en renversant sa coupe ainsi que sa tête) : De toute manière, je te pardonne, ce n’est pas tout le monde qui est doté de mes aptitudes physiques et mentales…

(Rayer se lève péniblement pour marcher, titubant de droite à gauche et s’agrippant à l’un des jeunes hommes, celui au petit gabarit, alors que son visage plonge dans son assiette sous le poids de l’Allemand. Les personnes assises à la table se retiennent de rire, mais son légèrement sidérées par une telle pratique. Puis, ils éclatent de rire, incapables de se retenir plus longtemps. Cependant, Rayer réussit à se rendre jusqu’à l’œuvre de chêne et à s’asseoir sur le banc avant de lever le couvercle et de tâter les touches blanches avec un certain air de dégoût lorsqu’il entend les sons discordants qui en sortent. Il se lance par contre dans une série d’accords ascendants avant de descendre dans une courte gamme, nette mais à l’allure laborieuse, car la boisson a fait son effet. Il se retourne vers Craig Simmons.)

Rayer : Prêt pour un petit opéra à l’italienne?

Craig Simmons : Toujours… on dédie cette chanson, Vesti la Giubba, si j’ai bien entendu? C’est ça… on dédie cette chanson qui parle d’un cocu à Robin Colk, même si y pourrait jamais être cocu parce qu’y pognera jamais, mais aussi parce qu’y a l’air d’aimer ça faire son théâtre. (les deux hommes éclatent d’un rire gras)

(Rayer commence à enchaîner les notes en superposant les diverses mélodies en arpèges partiellement chromatiques par endroits, ainsi que les gammes et les accords, ce qui créé un amalgame étrange et partiellement complexe, qui se joue cependant adéquatement, même lorsqu’on a but, si on l’a déjà joué dans le passé.)

Recitar! (Après cette montée progressive de notes, Rayer fait un accord très grave pour marquer le début réel de la pièce, et créé ainsi une impression de grandiloquence.)
Mentre preso del delirio (Craig marque la cinquième syllabe de sa voix forte avec une prodigieuse montée de note et un trémolo très juste sur l’avant dernière, avant de clore le tout avec une courte série d’appogiatures. Rayer suit les notes de la voix puis conclus avec un accord doux, comme si une suite d’instruments avait synchronisé ses voix.)
non so più quel che dico (Sur un ton assez stable et une note fixe, Craig découle les mots avec une très grande aisance, que l’alcool a probablement amélioré. Sa voix grave et profonde issue de la poussée de son diaphragme et d’une technique de chant accomplie supporte le piano puissant et ses notes désaccordées, lui donnant un semblant d’harmonie. Autant qu’il est possible de faire.)
e quel che faccio!
Eppur, è d'uopo... sforzati!

Bah, sei tu forse un uom?( Simmons découle ces phrases de manière assez rapide et saccadée, montrant une certaine colère et un apitoiement sur quelqu’un d’autre. Rayer accompagne le tout de divers accords assez peu complexes mais qui supportent bien le tout.)
Tu sei Pagliaccio! (Le début est absent de toute musique, mais celle-ci s’élève un petit peu vers la fin alors que la fin du nom du personnage d’opéra est prononcée sur deux gros accents séparés par des silences marqués et lourds de musicalité. La descente d’accords descend puis s’estompe.

(Craig marque cet instant d’une pose et cesse un instant toute activité pour prendre une gorgée de vin, faisant pour cela quelques pas en direction de la table, puis se replaçant dans sa position originale, le dos droit et la tête légèrement penchée, de manière à ressentir quelques vertèbres de son cou et d’ainsi projeter sa voix avec plus de force. Rayer aussi a coupé le piano, mais le silence était nécessaire et faisait parti de la pièce, lui donnant la force du drame.)


Vesti la giubba e la faccia infarina.
(Simmons commence doucement avec la poussée de Rayer qui le soutient au piano. Alors, sur les deux dernières syllabes du vers, Craig diminue le ton pour ainsi permettre à sa voix de marquer la fin de manière précise, qui fait un trémolo et un trille parfait pour ensuite cesser pendant une fraction de seconde, reprenant son souffle par le gonflement rapide de son ventre. Sa voix commence à se charger de rage et de reproches vis-à-vis du destinataire de la chanson.)
La gente paga e rider vuole qua,
e se Arlecchin t'invola Colombina,
(Craig descend très bas pour démarquer le dernier nom et son importance dans l’opéra. Simmons fait preuve d’un grand sens de la théâtralité tandis que Rayer marque chacune de ses paroles des notes correspondant à l’intégralité des instruments d’un orchestre, avec des étirements parfois très étirés, mais conservant toujours sa position de base au niveau des mains, la jambe gauche repliée sous le tabouret et pointée vers l’extérieur pour plus de stabilité, et la jambe droite
ridi, Pagliaccio, e ognun t'applaudirà! (Les notes graves et posées se suivent les unes les autres, tant au niveau vocal qu’instrumental, alors que les doigtés suivent le fil des cordes vocales pour ne produire qu’un grand unisson, assez faible puisque le timbre vocal n’a pas vraiment augmenté, pour débuter la phase dramatique qui fera débuter l’apogée de la chanson.)
Tramuta in lazzi lo spasmo ed il pianto; (Le ton commence à emprunter la même routine, qui fait jaillir la bête humaine de Simmons et la force de sa voix prodigieuse. Il ne reprend que rarement son souffle, de nombreuses heures d’exercice et d’assouplissement pulmonaire ayant fait leur œuvre.)
in una smorfia il singhiozzo e il dolor. (Le rythme se ralentit considérablement, et les arpèges s’enchaînent au piano tandis que la disparition des accords se fait sentir. On retourne à des superpositions rythmiques marquées par la pédale qui coupe les sons lorsque ceux-ci deviennent trop nombreux. Rayer continue a piano et
Ah, ridi, Pagliaccio sul tuo amor infranto! (Craig chante de toute la force de ses poumons et fait répercuter sa voix sur les murs, voix qui fait ressentir la tristesse de la situation, et la rage muette qui s’y imprègne. Durant ce temps, Rayer frappe presque sur le piano pour faire jaillir les accords qui se superposent, parfois laidement puisque certaines cordes mériteraient un grand ajustement.)
Ridi del duol che t'avvelena il cor! (Montant progressivement la force de la voix ainsi que la note qui est articulée, Craig lève le bras droit dans les airs et en dégonflant lentement son ventre pour conserver la pression de l’air et la justesse de la note qui est émise, il chante à tout poumon pour enterrer le piano, que l’on entend plus qu’à la fin dans trois accords finaux qui terminent le tout. Les quelques personnes qui sont assises près d’eux applaudissent bruyamment, et Catherine, alias Catou dépose son cabaret pour applaudir, ce qui lui vaudra probablement un excellent pourboire. Rayer se lève et sans saluer son public, se dirige vers la personne la plus massive, qui a chanté à divers moments de la soirée des extraits de Rammstein.)

Rayer (arrogant) : Tu vois, c’est comme ça qu’on chante!

(La caméra s’éteint à la vue du jeune homme de forte carrure éberlué, le visage tiré et rougi par un sourire gêné.)
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